Les modifications des repos et prestations effectuées en violation des règles légales.

Face à une attaque frontale contre les droits des travailleurs orchestrée par la direction B-Tc et de commun accord avec les syndicats reconnus, les travailleurs sont abandonnés à leur sort pour faire un choix entre deux nouveaux modèles de régimes de travail.


Sachant que chaque changement de la réglementation, de la prestation... doit avoir l’approbation des 2/3 en accord avec les syndicats reconnus, comme le prévoit l’article 75 de la loi du 23 juillet 1926, qui stipule que toute modification des statuts ou de la réglementation des prestations doit être soumise à une négociation avec la Commission paritaire nationale et approuvée par une majorité des deux tiers.


Malheureusement, nous constatons le contraire : la direction contacte les travailleurs individuellement pour un changement qui nécessite une concertation collective, en l’absence de leurs syndicats représentatifs.


Depuis plusieurs semaines, la direction B-Tc impose un choix intenable aux travailleurs :


Option A Équipe successive :

  • perte des sursalaires

  • roulement sur base de 50hr/sem maximum

  • limite journalière de 11h

Option B Équipe simple :

  • perte des sursalaires

  • roulement sur base de 40hr/sem maximum

  • limite journalière de 9h


    Ces mesures ne sont pas seulement injustes, elles sont illégales. La loi exige que toute modification des conditions de travail, notamment en matière de « prestations et repos », fasse l’objet d’une négociation dans le cadre de la Commission paritaire nationale avec l’obtention d’une majorité des deux tiers. En contournant cette obligation, la direction montre un mépris total pour le droit des travailleurs.


    L'Injustice Syndicale : Une Tristesse Collective


    Dans ce contexte critique, nous assistons à une situation d'injustice flagrante. Les travailleurs, déjà confrontés à des choix imposés par la direction, ne reçoivent pas le soutien attendu de leurs structures syndicales. Cette désertion renforce le sentiment d'abandon et exacerbe les inégalités, laissant les agents démunis face à une direction déterminée à imposer des changements contraires à leurs droits fondamentaux.


    METISP-Proect refuse de rester silencieux. Nous appelons tous les travailleurs à réagir et à se mobiliser pour rétablir la justice et la dignité. Notre engagement est clair :


    • Faire respecter la loi : Nous exigeons l’arrêt immédiat des pratiques de la direction B-Tc et le retour à une concertation sociale conforme à l’article 75 de la loi de 1926.

    • METISP-Proect s’engage à protéger les droits de tous les travailleurs, qu’ils soient dans un régime simple ou successif.


    Une Demande Légitime et des Actions Décisives


    METISP-Proect exige que ces changements illégaux cessent immédiatement. Ce n'est pas la première fois que les Chemins de fer Belges se trouvent dans l'irrégularité. Nous sommes déjà en recours au tribunal du travail contre des réglementations imposées de manière non conforme par les autorités des chemins de fer belges. Nous n’hésiterons pas à engager d’autres recours juridiques pour défendre les droits de nos affiliés et collègues de travail.